L’ouiouix ? Connais pas cette bestiole là…
Il est temps de définir ces termes pour le moment peut-être encore flous.
L’UX, autrement appeler Expérience Utilisateurs (traduction de l’anglais : User Experience) est une pratique dont le terme a été posé par Don Norman dans les années 90. On parlera alors de conception centrée utilisateur. Avant cela, il est nécessaire de mentionner que l’UX en tant que pratique existe déjà depuis longtemps. On le retrouve dans le Feng Shui, chez certaines grandes entreprises comme Disney ou Toyota pour ne citer que quelques exemples. L’expérience utilisateur est un domaine extrêmement large et regroupant énormément d’activités, je vais donc particulièrement m’intéresser ici à la conception, une phase située très souvent au moment de l’idéation d’un projet. Cette conception ne prend pas en compte la définition du projet, les recherches préliminaires ainsi que l’analyse précise des données recueillies.
Ce qu’il y a à retenir de l’UX
- C’est avant tout un état d’esprit.
- C’est donner la parole aux utilisateurs
- C’est utiliser des méthodes adaptées au contexte pour résoudre un problème
- C’est rester un enfant de 7 ans dans une perpétuelle phase de “pourquoi ?”
Nous avons donc désormais déterminé que l’expérience utilisateur n’était autre qu’une pratique qui étudie et conçoit l’expérience qu’un utilisateur fait quand il interagit avec une machine.
“UX is UI but UI is not UX”
Reprenons notre iceberg et mettons en avant la partie émergée pour nous intéresser, vous l’aurez compris, à l’UI Design. Il s’agit de la compression du terme d’Interface Utilisateur (traduction de l’anglais : User Interface). L’interface représente la machine (autrement dit le média) avec lequel interagit l’utilisateur.
Cette pratique concerne principalement toutes les questions d’ordre esthétique et interactif entre l’utilisateur et le média (site web ou application par exemple). On y retrouve la recherche des couleurs, des typographies, les micros-interactions et transitions. Mais, vous vous en doutez, il ne s’agit pas de créer uniquement une interface sexy.
Il faut savoir que 94% des premières impressions sont liées au design (Source Top Tal et web designer trends) dont 75% des utilisateurs jugent un site web uniquement sur son esthétique globale.
Ce qu’on appelle la psychologie cognitive fait, en fait, appel à 3 phases :
- La phase viscérale : il s’agit des réactions inconscientes, que l’on ressent (le terme ici n’est pas anodin) dans les premières secondes de découverte du site. L’effet Wow, si vous préférez !
- La phase comportementale : toujours de façon inconsciente, nous évaluons l’usage d’un objet. Cette évaluation (qui concerne notamment l’utilisabilité et la compréhension d’un objet) se fait grâce à nos expériences passées et aux routines d’utilisation que nous avons intégrés.
- Le niveau réflexif : il s’agit d’évaluer consciemment l’image de l’objet, prenant en compte les autres phases et déterminant de l’utilisation futur de l’objet. On évalue ce dernier par rapport à nous même, puis par rapport aux éléments objectifs qui le constituent.
Ce qu’il y a à retenir de l’UI
- Ce n’est pas juste sexy !
- L’Interface utilisateur est à voir avant (et pendant) l’intégration et le développement des fonctionnalités.
- Le Design fait appel à vos émotions : voir le Design émotionnel
- C’est comme dans un film, chaque élément a une utilité
- Le vide, ça aide à respirer.
Pour conclure
L’expérience utilisateur permet de faciliter l’interaction entre un média (objet ou machine) et un humain. Une bonne expérience dépend d’un public, d’un contexte, et souvent d’un problème à résoudre. Pour atteindre une bonne expérience, on utilise des pratiques et des méthodes qui permettent de créer de l’émotion (positive ou négative).
Voilà, vous avez les bases pour comprendre l’UX et l’UI Design.
Et moi, je vous dis à très bientôt !